16 juillet – Ubud – Les sources chaudes.
Une nouvelle journée avec Titak s’annonce. Nous commençons par une bonne heure de voiture sur de petites routes de campagne dans le Bali profond, l’occasion pour Titak de nous exposer la sociologie balinaise.
C’est surprenant de voir à quel point tous les villages, toutes les maisons se ressemblent. Toute l’île étant habitée, c’est la tradition qui joue le code de l’urbanisme : chaque maison familiale a son temple orienté au Nord Est, une cuisine extérieure, un espace au centre pour se réunir ou laisser reposer le corps d’un membre de la famille décédé en attendant sa crémation.
On vit ici en famille sur un modèle patriarcal. Les fils habitent avec leurs parents et leurs femmes sous le même toit. Les fils entretiennent les parents dans leurs vieux jours, et eux prennent soin des petits enfants. L’hindouisme (85% des balinais) fait le reste de la cohésion de la cellule: quand tu mourras, après un passage plus ou moins long en enfer selon l’état de ton Chakra, tu te réincarneras dans ta lignée familiale… Une bonne raison de ne pas rester les bras balans à regarder passer ta vie.
Arrivés au temple dédié à la Déesse du lac Beratan, Chloé et Lilou apprennent à des camarades à faire le cochon pendu. Tout le monde veut des photos avec les petites françaises. C’est très gai.
Chloé: Les temples géants commencent à m’agacer parce qu’on en voit toutes 5 secondes.
Nous arrivons maintenant dans la rizière. On ne s’habitue pas. Nicolas Hulot est avec nous : « C’est étonnant cette capacité des hommes à façonner leur environnement pour y trouver leurs pitance » (et en plus c’est beau).
Chloé: Il y a des rizières partout, on aurait dit plein de labyrinthes géants.
Lilou: il y avait des vaches et on les a caressées.
Dans l’après-midi, Titak nous emmène aux sources chaudes.
Chloé:L’eau qui vient de la terre est chaude comme si on mettait des milliers de radiateurs dans la piscine.
Effectivement, l’eau sort de la terre à 42° et arrive dans des baignoires privées à 36/37° un délice. Une grande piscine commune à ciel ouvert donne sur une chute d’eau au milieu des Bambous géants. On s’attend à voir un Panda débarquer. Désolé, tellement pris par le lieu, nous avons oublié de faire des photos. Ça restera dans nos mémoires.
Retour à l’hotel. Notre enthousiasme ne se dément pas. Si le voyage s’arrêtait là, il aurait déjà été top. Mais il nous reste encore 6 semaines !!!
La phrase du jour : Lilou à Titak : « Titak pourquoi dans ce pays il n’y a pas de goûter ? » C’est vrai qu’on saute régulièrement le goûter ma Lilou. On va faire plus attention.
Spéciale dédicace pour Papate : ton Rock’r nous permet d’écouter de la musique en famille c’est top !