1er et 2 Aout – Kalimantan (Bornéo)
Nos rencontres avec les Orang outans se succèdent sans nous lasser. Nous les rencontrons au détour d’un sentier, en haut d’un arbre, le bateau nous permet de les voir si bien. Lors de l’une de nos sorties, nous tombons sur un grand mâle dominant. Calme, sûr de sa force, il nous regarde, nous sommes à 5 ou 6 mètres de lui.Un moment suspendu hors du temps. D’un coup il appelle. Un cri rauque, venu du fond du poitrail, pareil aux rugissements des fauves. Un gibbon à mains noires nous joue Tarzan de liane en liane tout au autour de nous.
C’est l’heure de rentrer au bateau, sur le chemin nous croisons une mère et son petit. C’est dangereux. Puis un cochon sauvage suivi d’une nouvelle femelle réputée imprévisible. Nous devons faire demi-tour pour ne pas la croiser. Chemin suivant, à droite le grand mâle, à gauche la femelle et son petit… ça devient un peu tendu, le guide ne veut pas qu’on se retrouve face à face. On accélère le pas et on file sur un autre sentier. 1 heure de marche en pleine jungle pour retourner au bateau. Ici, nous sommes chez eux. Ils disposent, on obtempère. Pas toujours rassurés…
Cette nuit, je (Guillaume) suis sorti pour une marche de nuit. J’aurais pu voir une panthère, un cobra royal, des daims nains, des crocos. Finalement, je ne verrai que des tarentules (déjà assez impressionnantes comme ça).
2 Aout - Borneo
Ce matin nous faisons route vers notre point de départ. Encore quelques orangs outans, des nasiques dans ce paysage magnifique.
Dernière nuit à bord ce soir et c’est assez bien. Le confort reste rudimentaire, l’humidité permanente, So et moi commençons à avoir mal partout (on n’a plus 20 ans) et les filles n’ont mangé que du riz depuis notre départ. On trouvera un bon steak australien à Semarang pour les requinquer, il faudra bien tuer cette journée de transit de toute façon.
Bilan sanitaire :
- Chloé a mal aux fesses
- Lilou a mal au ventre
- So et Guillaume ont mal partout
- Tout le monde arbore 3 jours de crasse et de transpiration dont nous serons heureux de nous départir à l’hôtel en arrivant. La seule manière de se laver était d’aller dans la rivière marron des crocos. Sans façons.
Bilan émotion : « ! » et c’est tout.